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Training Manual on Gender and Nutrition

Abdou Dramé, chef de village, entrain de donner à manger à son fils en compagnie de son épouse, Ndèye Sakho. Thiaré (Kaolack)
Abdou Dramé, the chief of Thiare village, and his wife, Ndèye Sakho, feeding their son. (Credit: Itunu Kuku)

To address issues of gender equality and women’s empowerment in nutrition and agriculture, we must recognize the role of women not only as producers and consumers of food but also as the individuals traditionally responsible for the nourishment and health of the household.

This training manual targets adult learners in agricultural producers’ networks and community health and nutrition workers in Senegal to illustrate the link between gender and nutrition. Specifically, it emphasizes men’s involvement in the management of household nutrition and health, encourages women’s participation in household decision-making, and promotes equal sharing of nutrition-sensitive tasks.

This training guide is especially necessary, given 22 percent of women of childbearing age in Senegal suffer from chronic energy deficit (17 percent of women in Fatick region, 22 percent of women in Kaolack region, and 26 percent of women in Kaffrine region) (SMART survey, 2015).

Training on gender and nutrition is just one part of SPRING’s approach toward promoting women’s empowerment and gender equality in Senegal. Through our social and behavior change communication (SBCC) team, we disseminate gender messages around nutrition-sensitive practices through community videos, radio spots, and broadcasts. SPRING also conducts social mobilization events in our three target regions and identified and trained champion couples to spread the word about equitable decision-making in the household.

To read the full training guide, click on the download link above.


Pour traiter les questions d’égalité de genre et d'autonomisation des femmes dans le domaine de la nutrition et l’agriculture, il est nécessaire de mettre l’accent sur la promotion du rôle des femmes en tant que productrices et consommatrices d'aliments variés et riches en nutriments, d’une part, et d’autre part en tant que personnes en charge de la nutrition et de la santé du ménage. Cela consiste d’abord à assurer la participation des femmes aux activités de formation sur la nutrition/santé, la communication et l’agriculture sensible à la nutrition. Ensuite, elles sont les bénéficiaires des démonstrations dans les jardins communautaires et les micro-jardins au sein des ménages. Les capacités des femmes en tant que prestataires de services sont également renforcées et l'accès à des équipements simples comme les postes de lavage des mains (tippy-tap) leur est facilité. Parallèlement, les activités agricoles sensibles à la nutrition (ASN) développées avec les partenaires comme les réseaux agricoles mettent l'accent sur la mise à l’échelle des pratiques et des technologies permettant de gagner du temps, de l’énergie et d’alléger la charge de travail des femmes. En effet, les femmes ont besoin de plus de temps et d'énergie pour mieux prendre soin d'elles et de leurs enfants afin de maintenir un bon état nutritionnel et donc un bon état de santé maternelle, néonatale et infantile.

Au Sénégal, selon la dernière enquête SMART de 2015, la prévalence de l’insuffisance énergétique au niveau national est élevée avec 22,1% de femmes en âge de procréer qui souffrent d’un déficit énergétique chronique élevé, modéré à Fatick (17,1%), élevé à Kaolack (22,4%) et à Kaffrine (25,5%). Ainsi, ces femmes ne disposent pas de l’énergie nécessaire pour leur santé et celle de leur jeune enfant et même pour mener une activité physique normale.

La transformation des croyances socio-culturelles concernant les rôles appropriés des femmes et des hommes est préconisée à travers les canaux de la communication pour le changement social et comportemental (CCSC), notamment les vidéos communautaires, les spots et les émissions radio ainsi que la mobilisation sociale. Cette communication a pour but d’impliquer davantage les hommes dans la prise en charge de la nutrition/santé du ménage et de permettre aux femmes de participer à la prise de décision et d'améliorer leur contribution aux dépenses essentielles du ménage.

L’objectif global de cette activité est de renforcer les capacités des membres des réseaux de producteurs agricoles et des réseaux de santé/nutrition communautaires sur la thématique genre. Elle permettra d’établir un lien entre le genre et la santé/nutrition, y compris l’hygiène, et de mettre en exergue l’importance de l’autonomisation des femmes dans le cadre de l’agriculture sensible à la nutrition (ASN).

Pour lire le document complet, cliquez sur le lien de téléchargement ci-dessus.